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La stratégie de mobilité douce dans notre Commune (mai 2021)

Interrogée au dernier Conseil communal sur le fait de ne pas avoir répondu à l’appel à projets régional sur la mobilité à vélo, la majorité a tenu à expliquer ses objectifs mais aussi les nombreux freins qui empêchent une petite Commune comme Sombreffe d’avoir une réelle politique de mobilité douce, sans tomber dans des effets d’annonce ou des projets purement politiques qui n’ont pas de réel impact sur la mobilité.

Ci-dessous, vous pourrez lire notre position en matière de mobilité douce.

  • L’intérêt et la volonté d’améliorer la mobilité douce sont bien présents dans les objectifs de notre majorité communale.
  • Notre premier objectif est d’améliorer avant tout la sécurité des citoyens. • Des réalisations sont terminées ou ont été décidées.
  • D’autres projets sont à mettre en place.
  • Un certain nombre de freins limitent l’action communale.

L’engouement pour la mobilité douce (vélos, balades, jogging) est indéniable depuis quelques années et les 3 confinements ont amplifié cette tendance. D’autre part, le vélo est aussi pour certains un moyen de transport professionnel grâce au RAVeL et à la proximité de la gare de Gembloux.

La sécurité routière est un problème extrêmement préoccupant à Sombreffe et pour notre majorité. Sombreffe a la particularité d’être traversée dans les centres de ses villages par des voiries régionales :

  • la N29 qui coupe Tongrinne en deux et rend l’accès à pied ou en vélo aux différents magasins de la Chaussée très dangereux près du carrefour du Docq ;
  • la N93 qui coupe le centre de Sombreffe également près de son centre commercial et de service ;
  • la N98 qui longe Boignée ;
  • la N273, route régionale étroite qui coupe Ligny et Sombreffe vers Chastre avec peu de visibilité (VA 06/06/2020).

Toutes ces routes régionales n’ont souvent aucun trottoir ou piste cyclable et sont reconnues être très dangereuses. Leur aménagement dépend du gouvernement régional et de la planification du Service public de Wallonie (SPW). Nous attendons donc du ministre régional qu’il améliore ces différentes routes par un aménagement adéquat en matière de mobilité douce.

  • La compétence de notre Commune concerne les rues, chemins, sentiers et l’aménagement du RAVeL.
  • Les anciens villages sont parcourus par des rues étroites où la cohabitation des voitures et de la mobilité douce est complexe. Chaque habitant est souvent obligé pour se déplacer d’utiliser la voiture même s’il aime pratiquer la marche ou le vélo. Il faut donc assurer la sécurité en tenant compte, en plus, des contraintes de déplacement et des passages d’engins agricoles ou de bus sur les voieries.
  • La prolongation du RAVeL vers Fleurus décidée par la majorité précédente fait l’objet d’une préoccupation particulière, car le nouveau parcours emprunte la rue du Tienne qui présente un manque de visibilité évident et d’infrastructure adaptée pour les cyclistes et piétons. La stratégie de mobilité douce dans notre Commune

Dès son installation, le Collège échevinal a mené plusieurs réunions avec le SPW pour obtenir différents aménagements des routes et notamment des travaux sur la N293 entre Sombreffe et Ligny. Toutefois, les budgets du SPW sont prévus à long terme et difficilement modifiables.

La majorité a néanmoins inscrit des travaux de mobilité douce dans ses budgets annuels et dans son plan stratégique :

  • Des trottoirs ont été réalisés ou sont programmés dans notre budget de travaux publics : rue Pichelin, rue Bois du Loup…
  • Un aménagement spécifique du centre de Sombreffe est prévu avec un trottoir rehaussé traversant la rue de Wavre, à hauteur du carrefour avec la N93 et l’aménagement d’un passage piéton obtenu depuis plus de 2 ans auprès du SPW sera bientôt réalisé.
  • La possibilité de rejoindre le RAVeL vers Fleurus via un sentier et non via la rue du Tienne est à l’étude par les services communaux.
  • L’amélioration des rues du centre de Boignée, près de l’école, est programmée.
  • L’aménagement de 5 sentiers sur la législature est programmé.
  • L’aménagement de « points nœuds » pour la signalisation de parcours à vélo est en cours de réalisation avec la collaboration des services provinciaux. Ces points nœuds permettront un fléchage vers Chastre, Corroy, Balâtre et baliseront un parcours vers des lieux remarquables de la Commune.

Par ailleurs, l’Administration communale a été informée, par le SPW, qu’en principe de nouvelles lignes rapides des TEC desserviront Sombreffe vers Gembloux et Fleurus, donc vers les gares régionales. La ligne rapide entre Namur et Nivelles sera également améliorée. Cette amélioration des connections entre les TEC et la SNCB devrait nous aider à utiliser plus souvent les transports en commun.

Notre majorité doit apporter une attention particulière aux problèmes :

  • de parking sur les trottoirs empêchant tous les usagers de pouvoir passer et surtout les plus faibles : enfants, personnes handicapées, mamans avec poussettes ;
  • dus à la vitesse excessive dans toutes les rues et particulièrement lorsqu’on passe d’une route régionale à une voirie communale.

Notre majorité a bien conscience que les problèmes de mobilité et de sécurité routière sont importants.Actuellement, c’est le même agent du service Cadre de vie qui doit à la fois s’occuper des routes, trottoirs, égouttages, bâtiments publics, éclairages et problèmes liés à la mobilité… Un renforcement des compétences administratives est donc nécessaire.

Les limites de l’action communale sont donc bien réelles :

  • Absence d’investissements régionaux sur les voieries régionales.
  • Pas de stratégie claire proposée aux communes venant de la Région wallonne ! Au contraire, la région demande à chaque commune d’élaborer sa propre stratégie de mobilité douce.
  • Pas de vision spécifique pour les communes rurales qui ont une étendue et donc un réseau de chemins important à entretenir.
  • Très peu de maillage en termes de mobilité et pas de vision en termes de bassin de mobilité pour la mobilité douce.

En conclusion, si la mobilité douce doit bien faire l’objet de nos préoccupations prioritaires, son amélioration ne sera réelle qu’à travers un investissement régional sur les voieries les plus dangereuses qui traversent notre commune et si tous les groupes politiques agissent dans ce sens.