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Quel avenir urbanistique attend Sombreffe à l’horizon 2030 ?

La Commune de Sombreffe réfléchit à son futur urbanistique avec l’aide du Bureau Economique de la Province.

La réflexion sur le devenir urbanistique du territoire de Sombreffe a débuté en 2006. A cette époque, un promoteur immobilier avait le projet de construire une résidence-service sur un terrain de 3 ha situé au coeur de Sombreffe - derrière la Place du Stain - alors que cet espace est vu comme étant le « poumont vert » du centre.

Les citoyens et les élus politiques locaux se sont alors vivement opposés à ce projet pour préserver cet espace. Depuis lors, mais sans avoir pour autant abouti, une réflexion a été menée quant au dépôt de ce type de projet immobilier de grande envergure dans l’entité.

En 2018, le Collège communal a chargé le Bureau Economique de la Province de mener une étude sur la programmation des développements urbanistiques au centre de Sombreffe. L’objectif de cette étude est de fournir à la Commune un outil de programmation pour encadrer la mise en oeuvre des futurs projets et donner une vision globale pour l’aménagement des différentes zones répertoriées dans le centre de Sombreffe.

Les résultats ont d’abord été présentés en séance de la CCATM (Commission communale d’aménagement du territoire et de la mobilité) du 1er juillet 2021, puis au Conseil communal du 9 novembre 2021.

Valoriser l’attractivité du centre, tout en préservant le caractère rural

Les auteurs de cette étude précisent que son objet vise à "établir une réserve foncière sur le territoire de la Commune avec une vue à 15 ans voire 25 ans". Cela signifie qu’il est nécessaire de réaliser un inventaire des terrains pouvant être construits (à condition d’avoir un permis d’urbanisme ou permis unique), mais aussi et surtout de rédiger une série de recommandations sur la manière avec laquelle il conviendrait de les construire (densité de logements par hectare par exemple,…). "La valorisation du centre de Sombreffe et son attractivité, tout en préservant le caractère rural du cadre de vie » est un enjeu essentiel pour le Collège communal".

17 ha de zones constructibles

L’étude du BEP a identifié au total 17 hectares de zones constructibles globalisées en 4 « ensembles » constitués par le coteau de la Sombre, le poumon vert du centre, l’axe situé le long du RAVeL et l’axe situé en bordure de champs (voir ci-après les 4 "ensembles"). Ces 17 hectares sont répartis sur 8 terrains de grande taille et 19 surfaces plus réduites. Les terrains sont classés selon 3 catégories distinctes correspondant à des densités d’habitats. Le constat qu’il y a une diminution de la taille moyenne des ménages - passant de 2,5 habitants par maison en 2009 à 2,02 en 2019 - a été pris en compte dans le calcul de ces densités d’urbanisations souhaitées.

Jusqu’à 250 logements potentiels à longue échéance

On estime entre 10 et 15 le nombre de nouvelles habitations construites par an et la densité brute souhaitée par le Collège est de maximum 12 à 15 logements par hectare urbanisable. Cette analyse indique que les 17 hectares disponibles représenteraient un potentiel de 204 à 255 nouveaux logements pour maintenir la réserve foncière de l’entité de Sombreffe pendant 15 à 25 ans.

Cependant, le Collège ne retiendra pas comme seul critère la densité de population défini par l’étude et prendra en compte l’intégration des projets présentés dans le paysage rural de la Commune. En effet, même si une densité de population identique peut habiter dans un seul immeuble à appartements ou un ensemble de logements individuels, l’impact architectural sur l’environnement est tout autre. Le Bourgmestre Etienne BERTRAND rappelle que cette étude permet d’avoir une vision d’ensemble sur le potentiel constructible dans l’entité et des outils à la décision au cas par cas.

Ces outils permettront d’avoir une réflexion sur l’intérêt stratégique des projets et de donner une vision globale de l’aménagement des zones disponibles. "Toutes ces notions seront prises en compte dans l’analyse des projets", précise-t-il et les projets individuels seront analysés "à mesure qu’ils seront proposés au Collège communal"

ENSEMBLE 1 : LE SITE « COTEAU DE LA SOMBRE »

Cet ensemble comprend 2,7 hectares situés à Sombreffe, entre la rue Stain, le Complexe sportif et la Maison communale (allée de Château-Chinon). Pour ce site, l’étude du BEP prévoit une densité de logements dite « moyenne », comprenant de 17 à 21 habitations par hectare, avec un maximum de 19 habitations familiales (maisons 2 à 3 façades, avec 1 rezde-chaussée et 1 étage) et 37 collectives (immeubles à appartements en petits blocs, avec 1 rez-de-chaussée et 1 étage).

La densité de logements serait plus faible à la rue Stain et à l’arrière des habitations rue Tienne de Mont, mais plus élevée du côté Complexe sportif. Côté Tienne de Mont, ce site serait d’abord développé avec l’aménagement d’un grand espace vert communautaire au centre des futures habitations, tout en préservant les vues vers la Sombre et les grandes perspectives vers l’église et la Maison communale. Le BEP recommande également de développer la dynamique locale en associant les propriétaires de la ferme située rue Stain à la réflexion et de prévoir l’intégration d’une liaison piétonne.

ENSEMBLE 2 : LE SITE « POUMON VERT DU CENTRE »

Cet ensemble central de 3,7 hectares, situé entre la rue Keuterre, la chaussée de Nivelles et le sentier de Messe, appartient dorénavant - en partie - à la Commune et fait la liaison entre les différents espaces verts. Un grand espace vert à vocation communautaire (fonction à déterminer) devrait donc être aménagé avec un accès depuis la chaussée de Nivelles.

Quant à la densité de logements qui devrait l’entourer, elle sera « moyenne » (de 15 à 25 habitations par hectare), avec un plafond de 24 maisons unifamiliales et pas plus de 30 appartements de 2 étages maximum. Le développement de certaines activités de service (crèche par exemple) et/ou de professions libérales sera ensuite recherché.

De manière générale, des vues vers le centre du site arboré (maintien des haies, des arbres existants et ajout de nouvelles plantations) seront dégagées. La création d’une voirie et d’un grand espace vert seraient les deux premières étapes du développement, suivi par l’aménagement de l’espace communautaire et la construction progressive des logements.

ENSEMBLE 3 : LE SITE « LE LONG DU RAVEL »

Entre la rue Gustave Fiévet et l’ancienne voie de chemin de fer s’étendent en longueur environ 5 hectares divisés en 2 terrains. Le 1er terrain de 1,7 hectare, d’intérêt biologique, se situe entre la rue Potriau et la rue de Pont. Quant au 2ème terrain de 3,3 hectares, situé entre la rue de la Buse et la rue Gustave Fiévet, une partie est en Zone d’Activité Economique (ZAE) et l’autre est la propriété de la SNCB.

La densité d’habitat proposée par le BEP est faible pour le 1er terrain, avec un maximum de 15 logements par hectare (22 maisons 2 ou 3 façades au total et 3 petits immeubles-appartements à 1 étage) et une réflexion paysagère incluant un espace vert central. Le terrain 2 pourrait contenir de 25 à 33 logements par hectare, soit un maximum de 12 maisons construites et 88 logements collectifs dans des immeubles pouvant atteindre 3 étages (partie SNCB). Ici aussi, un espace vert communautaire est préconisé.

Avant tout, il sera nécessaire d’introduire auprès de la Wallonie un dossier de reconnaissance du terrain de la SNCB comme «site à réaffecter» (SAR), étant donné qu’il s’agit de recycler une friche en vue de répondre aux besoins de la collectivité en termes notamment de logements.

ENSEMBLE 4 : LE SITE « EN BORDURE DE CHAMPS »

Vue de la rue Bertinchamps

Il s’agit ici de 2 terrains d’un hectare chacun, situés en vis-à-vis de part et d’autre de la rue Chapelle Valentin à Sombreffe. Une voirie d’accès serait aménagée et déboucherait sur un parking communautaire. « En bordure de champs » signifie que l’on se trouve à la limite entre la ville et la campagne.

La densité d’habitat de ces terrains est la plus faible des zones constructibles identifiées par le BEP dans le cadre de cette étude. De 9 à 16 logements seraient constructibles : 8 à 12 maisons sur un terrain avec vue sur les campagnes à l’ouest et 15 appartements sur l’autre, avec parking souterrain accessible depuis la voirie, zone de recul pour les jardins adjacents et petite zone verte.

Source des images : EdA